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Je pense donc je TIC.

7 mars 2006

Qui suis-je? Où clavardai-je?

Introspection finale

La phase officielle de rédaction du blogue est presque terminée…Définitivement, j’ai du mal à m’en séparer. Ma bestiole aimerait tout de même aborder 2 ou 3 points avant de se taire. Elle se fera un grand plaisir de détailler les impressions que nous avons eu, au cours des visites, de la manière qu’ont les apprenants de percevoir les TICs. Elle ne pourra pas se passer non plus de faire le point sur la place que j’entends réserver aux TICs dans ma pratique enseignante. Je la forcerai ensuite, c’est promis, à tirer sa révérence avec un mot de la fin.

Perceptions

Les activités réalisées au cours des dernières semaines m’ont permis de constater que les élèves envisagent sans difficulté de travailler avec les technologies en classe. Ils ne vivent définitivement pas les mêmes hésitations à ce sujet que des apprenants plus âgés. Il apparaît évident que la majorité d’entre eux sont exposés aux technologies sur une base quotidienne, à la maison. Certains d’entre eux connaissent bien le langage associé au clavier et à l’écran. Parmi eux, ceux qui ne voulaient pas spontanément devenir mes assistants se sont contentés de tout faire plus vite que les autres. En voyant ces élèves naviguer dans l’océan technologique dans lequel ils baignent depuis leur naissance, il est facile de croire en l’expansion rapide et inéluctable des boîtes à tout-faire dans la salle de classe.

Qui suis-je? Où vais-je? Avec qui clavardai-je?

Je termine cette première phase du projet avec une attitude positive envers les technologies en classe. Le cours, jusqu’à présent, ne fait qu’augmenter mon enthousiasme envers leur potentiel pédagogique et j’ai une tendance croissante à les incorporer à mes fabulations didactiques de super prof  sans peur et sans bulletin. J’entrevois maintenant, de plus en plus, la possibilité d’y avoir recours lors d’activités d’apprentissage en langue seconde. Cependant, je reste sceptique à beaucoup d’égards. La version électronique du portfolio semble être un outil pédagogique prometteur, tout autant que les histoires collectives par courriel, Hot Potatoes, les bandes dessinées et les cyberquêtes peuvent s’avérer prometteuses. Elle le sont dans un contexte idéal d’accès facile à une formation poussée pour les enseignants, de même qu’aux ordinateurs, logiciels et accessoires requis. Dans certains cas, l’accès de tous les élèves à Internet à la maison complète la vision idyllique. Il n’est que réaliste d’avouer que le système scolaire québécois est encore bien loin de cette vision. Réjouissons-nous toutefois de constater le nombre grandissant d’initiatives visant la prolifération et la promotion des médias  mentionnés en classe. Tous les projets en cours, incluant celui que notre groupe mène en ce moment au primaire, constituent autant de pistes stimulantes pour l’avenir. Leur mise en œuvre contribue à nous permettre de préciser ce vers quoi le système devrait tendre. Ceci étant dit, je considère qu’une étape importante est franchie.

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5 mars 2006

Accrocs et réussites

L’heure est au bilan.

Je constate que les élèves ont, somme toute, apprécié le projet. Pour m’en assurer, j’aimerais recueillir leurs commentaires lors de ma dernière visite. Peut-être ce petit sondage pourrait-il prendre la forme d’une version simplifiée du test soumis à l’enseignante? Il donnerait du même coup une idée générale des perceptions que les élèves ont des TIC.

Concernant le e-portfolio, le recul me permet d’identifier les points positifs suivants:

-Les élèves ont été séduits par la forme du portfolio. Ils ont beaucoup apprécié pouvoir changer l’interface.

-Les élèves ont été très coopératifs. Il y a une très bonne participation durant tout le projet.

-La retranscription de textes à l’ordinateur et son insertion dans le portfolio a permis aux élèves de repenser à leurs textes et d’y apporter des corrections.

-D’un point de vue un peu plus pratique, je souligne encore la coopération des deux enseignantes avec lesquelles j’ai travaillé. Leur attitude positive face à l’initiative a fait toute une différence. D’ailleurs, l’accès que nous avons eu aux ressources informatiques de l’école dépend totalement de leur enthousiasme. J’ai quand même de sérieux doutes quant aux chances de survie d’un tel projet après mon départ.

L’ensemble me permet de constater que la majorité des élèves ont une attitude positive face à l’emploi des technologies à l’école. Évidemment, un bilan n’est pas crédible sans qu’il ne soit fait mention d’aspects moins glorieux.

-Nous avons manqué de temps pour profiter pleinement de chaque activité. Avec 30 minutes au laboratoire par visite, nous avons dû faire le travail de création avant d’arriver face à l’écran, amenant une situation de répétition qui semblait commencer à en  ennuyer certains, durant les deux dernières semaines. J’ai eu l’impression de précipiter le déroulement des activités à cause du manque de temps.

-Le manque de connaissances technologiques de l’enseignant peut contribuer à son désintéressement du projet.

-Certaines fonctions du e-portfolio n’ont pas toujours fonctionné comme prévu. Je pense à la sauvegarde de documents particulièrement.

-Le fait que ce ne sont pas tous les élèves qui ont accès à Internet à la maison rend difficile la poursuite de travaux à l’extérieur de la classe. De plus, l’accès aux ordinateurs de l’école est également très limité. Les projets pédagogiques faits à l’aide des TIC (qui ne sont pas faits par et pour les cours d’informatique) sont donc difficile à réaliser dans le contexte où je me trouve. D’ailleurs, le manque de temps et d’accès aux ressources a fait que des textes non-corrigés ont été placés sur les portfolios des élèves.

Une solution à ce problème serait l’établissement d’une coopération plus forte entre l’enseignante en informatique et les enseignantes titulaires. Bref, je tenterai de me préparer aux prochaines visites en gardant à l’esprit des moyens de pallier aux difficultés rencontrées. Aujourd’hui, j’ai eu une discussion avec mon enseignante qui m’a permis de préciser les paramètres de mon projet.

À demain pour la phase 2 du dossier.

4 mars 2006

Ceci n'est pas un sprint final...

C’est un pastiche des dossiers (superficiels?) de La Presse qui s’étendent sur trois jours durant la fin de semaine. En cette fin de période officielle de rédaction de blogue, je tenterai de mettre pleinement à profit les quelques jours qu’il me reste pour faire un retour sur la première partie du projet-pilote. Puisque j’ai trois jours devant moi, il y aura trois thèmes :

Jour 1 -Réussites et accrocs lors des activités entourant la présentation du e-portfolio

Jour 2 -Perceptions et attitudes des élèves de ma classe face aux TICs

Jour 3 -Ma manière d’envisager l’usage des TICs dans ma profession.

Je me demande si je vais entamer ces thèmes tout de suite…Un petit mot sur le projet à venir d’abord. Mon idée de projet se clarifie. Le groupe étant en classe-neige cette semaine, j’entamerai mon projet après leur semaine de relâche. J’ai hésité affreusement longtemps et j’attends toujours d’entrer en contact avec mon enseignante pour avoir son avis. Bref, le projet devrait impliquer la création d’une histoire collective qui sera centrée sur un personnage principal créé en grand groupe ou en petites équipes. Le personnage ou l’histoire sera peut-être illustré. Une cyberquête pourrait aussi être créée pour guider les élèves dans la création du profil du personnage. Le projet commence à m’intéresser. Une seule chose est certaine, j’aimerais bien que le personnage s’appelle Bilbo le Nesbitt….mais je ne suis même pas sûr de ça.

24 février 2006

le pain quotidien

   J’espère sincèrement que ma petite bestiole ne s’est pas sentie trop négligée cette semaine. Je pense beaucoup à elle, vous savez, mais je ne vais pas toujours jusqu’à écrire.  Je prends quand même plaisir à tenir ce blogue. Il me donne l’occasion de prendre du recul sur ce que je fais avec les petits chéris.

Je vais de faire ma dernière visite axée sur le e-portfolio.  Je me demande toujours s’il restera des traces de ce que je fais à l’école. Habituellement, je passe en classe pendant que le groupe est sous la charge de la titulaire. Cette semaine, j’ai travaillé avec leur enseignante de français de base. Les deux semblent former une paire très compétente et motivée. Cependant, l’enseignante spécialiste semblait prête à utiliser les technos en classe que mon enseignante habituelle. Elle se tient beaucoup au courant de ce que je fais et fait mine de vouloir continuer le travail durant la semaine.

J’ai demandé aux élèves d’imaginer que l’histoire de Saint-Valentin conçue la semaine précédente devienne un film. Ils ont dû concevoir une affiche de cinéma qui constituerait une bonne promotion pour celui-ci. Ils l’ont dessiné sur papier en classe, puis certaines d’entre elles ont été reproduites à l’ordinateur, à l’aide d’un logiciel de dessin pour enfants.

Le but était d’insérer le dessin dans le portfolio mais le temps nous a manqué. Le dessin a donc été laissé dans le document du groupe-classe.

L’activité a été intéressante pour la majorité. J’essaie de garder à l’esprit que la plupart des élèves coopèrent même si j’ai tendance à être d’abord découragé par les quelques élèves qui ne participent pas. Je sais, c’est le pain quotidien de l’emploi qui nous attend.

16 février 2006

Les limites

Bonjour à tous,

Je reviens tout juste de ma visite à Nesbitt. Depuis le début, les séances se déroulent toujours bien mais je commence à une baisse d’enthousiasme des élèves. L’effet de nouveauté commence à s’estomper, c’était inévitable. Le processus commence à devenir répétitif et je commence à entendre les premières plaintes d’élèves qui ne veulent pas faire l’activité. Je doute de la pertinence de ce que je leur fais faire. Avec le temps restreint que nous avons, je vais tout de suite au cœur de l’activité. Je connais très peu les noms des élèves. Pas le temps.  Est-ce possible pour un élève de mettre une photo sur son e-portfolio ? En les consultant chez moi, ce serait très pratique pour m’aider à associer les noms aux visages.

Je devais m’y attendre, le travail réalisé est très inégal. Certaines équipes composées d’élèves plus faciles à distraire commencent à se sentir de moins en moins mal de ne pas participer. Je parle surtout des élèves codés et d’un élève qui devrait être en accueil, si une telle chose existait dans le réseau anglais. Je ne devrais peut-être pas trop m’en faire, alors. Puisque l’enseignante ne semble pas faire de retour sur ce qui est fait dans le portfolio, les élèves écrivent un texte mais ne le corrigent pas ; nous n’avons pas le temps d’en faire autant. Je m’interroge aussi sur la pertinence de leur faire retranscrire des phrases qu’ils ont préalablement écrit en classe. Le temps passé pour réécrire à l’ordinateur ne permet pas l’autocorrection ou la révision. Il faudrait un temps que je n’ai pas pour développer ce genre d’habitude.

Lors de cette troisième période de travail à partir du e-portfolio, je leur ai fait écrire une petite histoire en équipes qu’ils ont dû retranscrire à l’ordinateur. Je voulais leur faire utiliser la fonction copier-coller pour que chacun ait le temps d’avoir son histoire dans son dossier. Je n’ai pas réussi le faire d’un portfolio à un autre. Quelqu’un a une remarque là-dessus ?

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10 février 2006

Pilote zen d'un projet zen

Durant mes deux visites, les élèves ont été étonnamment zen. Mon enseignante n’intervient presque pas pour ramener le groupe à l’ordre. J’ai demandé l’attention une ou deux fois depuis que j’ai mis les pieds dans l’école. Les élèves écoutent et comprennent les consignes. Ils font le travail et grâce à la collaboration de l’enseignante, nous arrivons à respecter grosso modo l’échéancier jusqu’à maintenant. Je ne m’attendais pas à ce que le tout se passe aussi bien.

Je me rends compte de la chance que j’ai d’avoir accès au laboratoire informatique à cette école, même pour une quarantaine de minutes. Ce n’est pas le cas de tout le monde qui est assigné à Nesbitt. J’ai essayé de partager la salle avec le groupe de Marie-Christine mais je me suis buté à un refus de mon enseignante. Elle invoque diverses raisons…

Avec le temps, le portfolio m’apparaît de plus en plus intéressant. Si tout le monde avait accès à Internet à la maison, il permettrait de repenser l’enseignement au primaire ou au secondaire. Mais bon, dans les circonstances actuelles, je crains que l’impact de nos visites ne se limite, dans bien des cas, à une mise en relief de l’intérêt qu’auraient les écoles à accorder plus de place aux TICs. Les contraintes matérielles reliées à l’utilisation efficace des technologies en milieu scolaire sont trop fortes pour beaucoup d’écoles pour l’instant. Je suis certain que Nesbitt n’a pas grand-chose à envier aux autres écoles publiques en matière d’équipement informatique. Pourtant, l’usage de l’ordinateur reste très limité. J’ai bien peur que le projet-pilote ne soit plus qu’un souvenir quand le pilote arrêtera d’aller pointer à la manufacture. Les conditions gagnantes ne sont peut-être pas réunies. Ce sera donc à une prochaine fois.

Dans des conditions idéales….évidemment…..j’aurais décidé du projet que je veux faire avec mon groupe. Cependant, je ne peux pas décider trop à l’avance, c’est contre ma religion. À bientôt.

Je vais devoir faire une beauté à ma petite bestiole. C’est qu’elle est coquette, ma moquette électronique.

 

9 février 2006

nourrir et téléverser

Je me sens mal de ne pas pouvoir nourrir correctement ma petite bête, ce soir. J'écris quand même cette petite ligne qu'elle se téléverser si elle a besoin d'une dose d'urgence. Il est trop tard et je vais à la manufacture demain matin. bonne nuit.

7 février 2006

Bilbo et le système

J’ai l’impression que plusieurs profs ne sont pas prêts à nous recevoir. Ce n’est pas mon cas mais d’après ce que j’entends des autres, beaucoup d’écoles n’ont pas les moyens de leurs ambitions. Avec un seulement un ou deux ordinateurs disponibles et pas d’accès à un laboratoire, comment espéraient-ils nous voir mener une activité qui repose sur les TICs. Peut-être croyaient-ils que l’essentiel des technologies auquel l’acronyme fait référence sont les rétroprojecteurs, télévisions et autres projecteurs de diapositives dont certains ont plus d’ancienneté que plusieurs d’entre nous ? Plus je pense à cette situation, plus les cours de mime informatique redeviennent une option réaliste (et drôle) à mes yeux. En plus d’avoir su m’adapter aux contraintes de la salle de classe, je serais en mesure d’appliquer le principe d’interdisciplinarité à chaque visite. (informatique, français et art dramatique) Ne reste plus qu’à leur faire mimer un personnage qui s’appellerait Bilbo le Nesbitt. (La dernière partie était sarcastique.)

Un petit moment croqué au vif pendant un déplacement dans les couloirs de l’école m’a quand même rassuré sur la portée que pouvait avoir notre présence actuelle dans les petites écoles. Mon enseignante-associée a croisé une collègue pour discuter des périodes durant lesquelles il serait possible d’utiliser le laboratoire pour le projet. (Les 5 étudiants du cours qui sont à Nesbitt savent maintenant qu’il est presqu’impossible d’y aller parce qu’il est pratiquement réservé en permanence par l’enseignante spécialiste en informatique ou pour des projets à long terme.) Face au manque d’accès aux ressources informatiques, rendu plus évident par nos demandes répétées, les 2 enseignantes se sont mises d’accord pour insister, chacune de leur côté, auprès de la directrice pour corriger le problème et éventuellement en faire mention lors de la réunion du conseil d’établissement.

Je vois clairement comment nous pouvons, par notre seule présence, être vecteur de changement dans le système. Ne lâchez pas.

Je pense que Bilbo le Nesbitt devrait devenir le nom de ma bestiole de blogue. Êtes-vous d’accord?

6 février 2006

Bilbo le Nesbitt

L'heure est au projet, mes amis. Je suis en période de réflexion intensive afin de trouver un projet qui intéressera mes élèves. J'aimerais les initier à un usage d'Internet qu'ils n'avaient peut-être jamais envisagé. J'ai trouvé le concept de cyberquête très intéressant. Ça peut paraître étrange, mais habituellement, quand je cherche une idée d'activité pédagogique, j'ai tendance à être très préoccupé par l'originalité, comme si je cherchais une bonne histoire pour le cinéma. Ensuite, des éléments décontextualisés me viennent à l'esprit. Ces éléments peuvent n'avoir rien en commun les uns avec les autres. Si j'aime vraiment ces idées, je fais tout ce que je peux pour justifier (pédagogiquement parlant) leur coexistence dans un même projet. Évidemment, je ne le fais que si le produit final est un tant soit peu cohérent et que les objectifs pédagogiques sont atteints. Les idées de départ, à la base, peuvent être très superficielles. Par exemple, en ce moment, j'adorerais que mon projet inclut un personnage appelé Bilbo le Nesbitt. Je sais, c'est digne d'un garçon de 10 ans...En plein mon public-cible.

À bientôt, chers collègues.

J'espère que votre première visite s'est bien passée.

Merci beaucoup à Marie-Pierre, Guy et Noémie pour leur rétroaction.

3 février 2006

une manufacture fumante

Ma première visite s’est assez bien passée. J’avais fait ma petite visite de reconnaissance la veille et j’avais pu être rassuré quant aux ressources disponibles. En arrivant, je me suis fait dire qu’il y avait un seul ordinateur avec connexion Internet dans la classe, que le laboratoire était totalement réservé et qu’il était impossible de connecter les portables à Internet. La situation semblait désespérée, mais avant que je n’aie le temps de considérer sérieusement la transformation du cours sur le e-portfolio en cours de mime, nous avons réussi à arranger l’utilisation du laboratoire durant une période libre de 30 minutes avec l’enseignante en informatique. J’aurais donc trente minutes dans la classe et trente avec les ordinateurs.

Les élèves ont bien réagi. La plupart n’ont pas eu  de difficultés à énoncer leurs buts. J’avais donné quelques exemples. Cependant, malgré le fait que j’aie spécifié que les buts devaient être liés à l’école, j’ai vu que plusieurs élèves ont mentionné des buts extrascolaires, voire même des objectifs de carrière! Je pense devoir avoir une petite discussion avec ceux qui ont confié à l’écran vouloir devenir le collègue de Shumacher ou une patineuse artistique. Je vais leur demander d’ajouter au moins un but scolaire à leur plan de vie. J’aurais dû rectifier le tir sur-le-champ, mais je ne l’ai pas jugé utile sur le moment. Du même coup, ma visite me permet de saisir l’écart entre les compétences langagières d’un groupe qui suit le programme de français de base (celui-ci) et une classe d’immersion totale (visitée en stage 2). Plusieurs élèves me parlent presqu’exclusivement en anglais, d’autres ne parlent pratiquement pas. Au laboratoire, j’ai dû composer avec quelques difficultés techniques. Par exemple, je n’ai pas su instantanément comment les élèves pouvaient passer d’un portfolio à un autre lorsqu’ils utilisaient le même poste puisque l’ordinateur gardait le mot de passe en mémoire et retournait automatiquement au premier dossier. Certains postes n’ont pas affiché le portfolio au complet et quelques élèves n’ont pas eu le temps de terminer mais mon enseignante s’est engagée à laisser un moment à ces élèves pour se mettre à niveau. Les élèves ont beaucoup aimé choisir leur interface.

Je me compte chanceux de travailler avec une enseignante qui semble très intéressée et qui offre son entière collaboration.

La visite m’a rassuré. Les élèves embarquent, les enseignantes aussi et les Macintosh ont l’air moins méchants qu’avant. En prime, l’école Nesbitt a l’air d’être autant conviviale à l’intérieur qu’austère de l’extérieur. Un air de vieille manufacture fumante qui aurait très bien pu se trouver dans Opération beurre de pinotte. Quelqu’un d’autre a vu ce film-là?

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Je pense donc je TIC.
  • Quand j'étais plus jeune, les tics nerveux faisaient partie de mon quotidien. Je clignais des yeux frénétiquement. Peu de temps après m'être débarassé de cette calamité, on m'explique que les TIC ne vont pas disparaître. Chroniques d'une révélation.
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